Un traitement de surface est une opération chimique. Son objectif est la modification de l’aspect de certains matériaux. Sa réalisation au moyen de l’électrolyse représente la majeure partie du marché de revêtement métallique. Découvrez dans cet article en quoi consiste cette entreprise.
Le dégraissage
Le revêtement des métaux par voie électrolytique se fait dans des bains électrolytiques de façon séquentielle. Si vous ne savez pas comment vous y prendre, vous pouvez consulter une entreprise spécialisée. Dans tous les cas, la chaîne de traitement peut être résumée de la manière suivante :
- Dégraissage ;
- Rinçage ;
- Cuivrage ;
- Rinçage ;
- Nickelage ;
- Rinçage ;
- Argenture ;
- Rinçage ;
- Séchage.
On constate que la première étape est le dégraissage. Il permet l’élimination des corps qui souillent la surface. On peut citer : les corps gras, les graisses animales, les huiles minérales non grasses et les végétaux saponifiables. Dans la plupart des cas, c’est la seule méthode de traitement de la surface avant tout revêtement.
Le dégraissage électrolytique
Il est différent du dégraissage chimique. Ici, la solution aqueuse qui servira pour le dégraissage est employée comme un électrolyte. L’opération se déroulera dans une cellule où les pièces à dégraisser sont placées en position d’anode ou en position de cathode. Cette technique donne de meilleurs résultats, mais parfois des effets secondaires. Il faut préciser que le choix du dégraissant dépend de la nature du matériau et de la salissure.
Le rinçage
Il permet d’éviter d’avoir des traces de matières du bain afin de restreindre la pollution du bain suivant. Il est indispensable dans le cas des traitements par voie électrolytique. Ces derniers demandent des étapes successives d’immersion dans différents bains. Entre ces étapes, le rinçage est effectué avec grand soin pour augmenter les quantités de sels ou molécules organiques piégées. Ces molécules peuvent nuire à la durabilité du bain et ainsi à la qualité du traitement.
Le rinçage demande une installation composée de trois bains. On procède à une immersion de la pièce traitée dans chaque bain. Cette association de bains n’a pour d’autres buts que la réduction de la concentration de matières. La différence entre l’insertion d’un ou quatre rinçages permet de réduire plus vite les flux de pollution.
Le cuivrage
Les dépôts électrolytiques de cuivre peuvent être utilisés dans la décoration. Il devient un revêtement attirant. Surtout par sa couleur, sa facilité à être polissable et des patines possibles.
Le cuivre est un métal peu oxydable qui présente plusieurs degrés d’oxydation possibles. L’air sec et l’eau n’ont aucune action sur celui-ci, ce qui confirme son caractère noble. Son potentiel standard est supérieur à celui de l’hydrogène. Il n’est donc pas corrodé par les solutions non complexes. En revanche, les solutions acides qui renferment des oxydants le corrodent et peuvent être des solutions de décapage.
Le cuivre peut être déposé avec certains électrolytes, dont les sulfates, l’acide, le cyanure, le pyrophosphate et le fluoroborate.
Le nickelage
Le dépôt de nickel est effectué par électrolyse des solutions de sels et de nickel. Les anodes sont en nickel et leur dissolution favorise un apport en cations.
Rappelons que le nickel est un métal blanc à reflet jaunâtre difficile assez ductile et tenace. Son degré d’oxydation est variable et il résiste aux acides organiques, aux alcools…
L’argenture
Les bains électrolytiques sont très alcalins à base de cyanure doublé d’argent et de potassium. On utilise des anodes solubles en argent et des bains contenant du cyanure libre. Cette présence entraîne la dissolution des anodes et permet l’amélioration de la qualité des dépôts. Ce bain donne un excellent dépôt bien brillant.
Le séchage
C’est la dernière étape dans cette opération de revêtement de métaux par voie électrolytique. Après les bains électrolytiques et les rinçages répétés, il est important de laisser sécher l’ensemble. Ainsi, vous aurez le meilleur revêtement possible.