Si les entrepôts peuvent être définis comme des abris de stockage, il y va dans le bon ordre des choses de les classifier en fonction des types de matériaux et outils qu’ils abritent. Aujourd’hui sur le marché, lorsqu’on parle d’entrepôt de stockage, une pluralité de modèles est mise à disposition. Afin d’en savoir plus sur la question, voici un aperçu de tous les modèles.
Les entrepôts de stockage de classe A
Ce type d’entrepôts englobe plusieurs modèles. Considéré comme des entrepôts à haute fonctionnalité, la particularité ici est que les entrepôts logés dans cette catégorie doivent être accompagnés d’un certain nombre d’aménagements.
Eu égard à cette éventualité, on les retrouve dans quelques lieux très précis dans le monde. Au nombre des caractéristiques techniques inhérentes à ce type d’entrepôt, nous avons :
- La hauteur : Elle doit être minimum de neuf mètres trente, afin de faciliter l’utilisation des engins de manutention.
- L’aire de manœuvre : Ici, un minimum de trente-cinq mètres de profondeur est recommandé. Une fois de plus, il s’agit de faciliter la manœuvre des engins et autres outils indispensables à l’exploitation de l’entrepôt.
- Résistance minimale au sol : Destiné à accueillir des engins imposants et lourds à l’image des bateaux, aéronefs et autres, un entrepôt de stockage de classe A se doit de disposer d’une résistance minimale au mètre carré de cinq tonnes.
En plus des trois variables susmentionnées, d’autres installations et outils de nature à garantir la sécurité des stocks sont également recommandés. Il s’agit des installations anti-incendie, d’un système d’ajustement de température, d’une aération adaptée et enfin d’un quai.
Dans cette catégorie d’entrepôt, on retrouve très souvent les hangars agricoles ou industriels, les entrepôts modulaires avec structure en acier galvanisé ou les tentes de stockage. Les entrepôts terminaux ainsi que ceux de gros font également parti des entrepôts de stockage de classe A.
Les entrepôts de classe B
Les entrepôts de classe B sont également de grands aménagements. Mais à la différence des modèles de classe A, ils proposent des espaces de stockage moins grands. Considérés comme des entrepôts répondant aux normes standards, ils obéissent également à un certain nombre de critères et paramètres.
En premier lieu, la hauteur de l’entrepôt. Pour ce genre d’aménagement, il faut compter une hauteur minimale de sept mètres trente. Ce n’est pas tout. D’autres obligations techniques telle l’aire de manœuvre, l’indice de résistance au sol par mètre carré sans oublier le quai d’entrepôt sont également à prévoir.
Contrairement aux entrepôts de classe A, les entrepôts de classe B sont tenus de disposer d’une résistance minimale au sol par mètre carré de trois tonnes et également d’une aire de manœuvre avec une profondeur minimale de trente-deux mètres.
Dans cette catégorie d’entrepôt peuvent être logés les entrepôts de production en amont privilégiés par les entreprises pour l’emmagasinement des matières premières indispensables à la production. Si certains entrepôts de distribution peuvent à leur tour être insérés dans cette catégorie, il convient de rappeler qu’ils sont pour la plupart détenus par de gros distributeurs.
Les entrepôts de classe C
Sont logés dans cette catégorie, tous les entrepôts dont les caractéristiques techniques n’intègrent aucune des catégories susmentionnées. Lorsqu’on parle d’entrepôts de classe C, il s’agit très souvent d’installations frigorifiques voire des messageries.
Pour les non-sachant, les messageries dans le domaine que voici désignent des mini-entrepôts ou des locaux de hauteur moyenne. En fonction des besoins, lesdits locaux peuvent être faits de matériaux solides, tels le PVC, l’acier, l’aluminium ou simplement de la toile.
Ces derniers pour des raisons de praticité sont munis d’ouvertures tout le long. Quant aux installations frigorifiques, elles permettent de stocker des produits périssables tels les aliments et autres qui ont besoin d’être maintenus à de faibles températures.
