De nombreuses personnes ne savent pas encore ce qu’est la vente ou l’achat en viager. Il s’agit en fait d’une transaction intéressante, mais qui comporte quelques contraintes. Découvrez le fonctionnement, les avantages et les risques, bref le focus sur la vente en viager.
Le viager : de quoi s’agit-il au juste ?
Le viager est un principe se basant sur l’achat d’un bien immobilier via le versement d’une rente viagère. Il concerne généralement les seniors qui désirent avoir un complément de revenu sans avoir à transmettre leurs biens.
En d’autres termes, une personne âgée va vendre ses propriétés à un tiers. Celui-cidoit verser une somme fixée et garantie à vie (rente viagère) au vendeur, également appelé « crédirentier ». En général, l’acheteur doit verser de l’argent jusqu’à ce que le vendeur décède.
Les différents types de viagers
Il existe plusieurs types de viagers:
-
- Le viager libre : dans le cas où le vendeur n’habite plus dans la maison et que l’acheteur en prend possession immédiatement ;
-
- Le viager occupé : si le vendeur occupe la maison jusqu’à ce qu’il décède ;
-
- Le viager loué : dans ce cas, l’acheteur récupère les loyers et allège la totalité ou une partie de sa rente.
La vente en viager : quel est l’intérêt du vendeur ?
En optant pour le contrat viager, le crédirentier peut profiter des supplémentaires. Toutefois, il peut également bénéficier d’une exonération de taxe (sur les plus-values). Ainsi, le vendeur peut réaliser des donations et profiter d’abattements sur la rente viagère :
-
- 30 % pour les personnes moins de 50 ans ;
-
- 50 % pour les seniors de 50 à 59 ans ;
-
- 60 % pour les personnes dont l’âge est compris entre 60 et 69 ans ;
-
- 70 % pour les personnes âgées de 69 ans et plus.
L’achat en viager : quel est l’intérêt de l’acquéreur ?
Le contrat viager permet à une personne de devenir le « propriétaire sans apport personnel ». Mais, cela est aléatoire. Pourquoi ? Le viager présente un bouquet (il s’agit d’une somme qui doit être versée à la signature du contrat) et d’une rente viagère trimestrielle ou mensuelle.
L’achat n’aura qu’à faire des paris sur la vie. En effet, l’achat peut être bénéfique si le crédirentier décède avant ou dans les délais. Mais, cela peut devenir pénible si le vendeur vit encore au-delà des espérances.
La rente viagère : c’est quoi au juste ?
La rente viagère signifie une somme d’argent que l’acquéreur doit impérativement verser au crédirentier. Ce versement peut se faire tous les mois, tous les trois ou tous les ans. Mais, la rente viagère peut aussi être évolutive, réversible ou même réévaluée.
La rente viagère : comment peut-on la calculer ?
Pour connaître le montant de la rente, vous devrez suivre certaines règles, notamment :
-
- Le sexe ;
-
- L’âge ;
-
- La valeur et la rentabilité du bien ;
-
- L’existence d’un bouquet ainsi que son montant ;
-
- L’existence d’une clause de réversibilité partielle ou totale ;
-
- La réserve de jouissance du bien.
Si le bouquet est faible, cela implique une augmentation du versement de la rente viagère. En outre, la rente viagère permet de limiter les conséquences de l’érosion monétaire. Quoi qu’il en soit, l’acquéreur doit payer les charges et les impôts fonciers, notamment les gros travaux.
Achat en viager : l’impact de l’âge du crédirentier
La disparité d’espérance de vie dépend généralement de l’âge du vendeur. En effet, si vous achetez un bien immobilier à une personne jeune, vous bénéficiez d’une décote importante. Ainsi, le prix pourra se révéler très avantageux dans un contrat viager occupé par des seniors plus jeunes.